Fin de mandat

Jeudi 24 septembre ont eu lieu les assemblées générales de l’APEL et de l’OGEC.

Une première depuis bien des années : Yann Leau et Jean-Marc Pézot n’y étaient pas. Pour ceux qui l’ignorent, ils ont décidé de quitter le conseil d’administration de l’OGEC en juin dernier, après de longs et prolifiques mandats.

Histoire de passer pour le vieux c… de service, je souhaitais rappeler par ces quelques lignes l’engagement de ces deux personnes. Et de leur famille… Car derrière un homme d’action se cache souvent une femme patiente.

La gratitude de l’OGEC ne saurait se résumer en quelques mots. Rappelons seulement que sous les mandats de Yann (secrétaire, puis Président, puis responsable RH) et Jean-Marc (trésorier), l’OGEC a agrandi le bâtiment de l’école maternelle, restauré les façades du bâtiment historique et le mur d’enceinte rue Hubert de la Brosse, a pris à sa charge l’organisation du service périscolaire, a consolidé des emplois (CDD ou contrats aidés passés en CDI), a affiché des comptes positifs, a mené de A à Z le projet de cantine (construction & mise en place sur service de restauration). Et j’en oublie sûrement.

Ces grands travaux ne sauraient dissimuler les petits : de toutes les matinées-travaux ou presque, inventeurs du concept de “congec” (prendre des congés pour bosser à l’OGEC…) et défenseurs des “matinées-travaux-qui-durent-la-journée-entière”, leur engagement s’est toujours fait dans la discrétion et la modestie.

Et aussi : sous leurs mandats, la kermesse n’a jamais eu lieu sous la pluie. Et ça, c’est fort. Et là, on reconnait les grands hommes.

Yann et Jean-Marc ont contribué à la construction d’une école où il fait bon vivre. Ils ont soutenu perpétuellement lors des votes en conseil d’administration l’intérêt collectif des enfants, des familles, et de l’équipe éducative.

Ils y ont défendu une haute idée de la générosité.

Alors comment leur dire merci ? J’ai demandé à Joseph. Le petit Joseph. “Tu sais, m’a-t-il répondu, une fois, à l’éveil à la foi (animé par Yann aussi, il est partout !), il fallait mimer les façons de remercier sans dire le mot “merci”. Nous, on avait mimé le gars qui fait un signe de la main sur le passage piéton quand une voiture le laisse traverser”.
– Oui, merci Joseph, mais c’est un peu limite, juste un geste de la main pour remercier Yann et Jean-Marc, non ?
– Bah non, j’aime bien moi”.

Pas si bête : déjà en souvenir des longues soirées d’OGEC ou des matinées-travaux du mois de Mai, où les doigts d’une seule main suffisaient à compter les volontaires… Un geste de la main pour dire merci, c’est assez représentatif.

Et puis aussi et surtout, parce que, comme on l’apprend dans les petites classes de notre école, vous êtes comme les doigts de la main, tous les deux : sur vous, on peut compter.

Bonne route à tous les deux, je sais que les projets ne manquent pas.

Bonne retraite de l’OGEC : z’avez bien cotisé !